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Agence Picardie Presse
2 avril 2007

Le dernier complot de Ségolène Royal déjoué par les services secrets

PARIS, 2 avril 2007 — Ségolène Royal, l’ancienne candidate socialiste aux élections présidentielles, vient d’être condamnée à dix ans de réclusion criminelle par la Cour d’appel de Paris. Cette condamnation conclut l’affaire dite du complot de La Courneuve, du nom de la commune de banlieue parisienne où Mme Royal se réunissait avec ses complices pour discuter du plan diabolique qu’elle comptait mettre en œuvre en cas de victoire le 6 mai.

L’ancienne présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes avait prévu, en cas de victoire électorale, d’instaurer dans notre pays un « ordre juste » non pas pour la durée d’un mandat présidentiel, mais pour toujours : autrement dit, de transformer notre pays en dictature socialiste fondée sur le mensonge et la démagogie.

« J’ai encore du mal à y croire. » murmure T***, l’agent des Renseignements Généraux à l’origine du démantèlement de la cabale ségoléniste. « Une femme si belle, si gentille. Mais pourtant, les preuves sont formelles : Mme Royal aspirait bel et bien à une carrière de reine de France. »

Une réaction de surprise que partagent ses anciens adversaires dans la course à l’Élysée. « C’est impensable ! » s’exclame Dominique Voynet, candidate d’un petit parti proche des socialistes. « Je savais Mme Royal perfide, mais je n’aurais jamais pensé, avant l’éclatement du scandale, qu’elle cherchait à briser le pacte républicain. » renchérit Nicolas Sarkozy dans une allocution diffusée sur son blog de campagne www.sarkozy.fr. « Ce complot est révélateur de la crise politique qui fait rage dans notre pays. » affirme pour sa part pour sa part François Bayrou, que l’élimination de la candidate du PS fait passer du statut de « troisième homme » à celui de premier présidentiable.

Seul, Jean-Marie Le Pen affecte de ne pas être surpris. « Face à la lepénisation des esprits, a-t-il lâché hier sur France Bleu Nord à l’occasion de son passage à Lille, il est normal que les crapules qui ont gouverné la France pendant des décennies cherchent à contourner le jeu démocratique. Le complot de Mme Royal ne fait qu’étaler au grand jour les luttes souterraines que les technocrates mènent contre moi, ainsi que les autres candidats anti-establishment, depuis les années 1970. »

À des fins d’information des masses, il convient de rappeler les grandes lignes du « protocole de La Courneuve », tel que les juges appellent le programme secret de Ségolène Royal.

La candidate socialiste comptait instaurer en France une république populaire, fondée sur la domination des oisifs sur les actifs. Il s'agissait pour la Poitevine de s'assurer la réélection automatique à la présidence de la République par le biais d'une politique de redistribution massive des ménages productifs aux parasites de la société. L'imposition d'une fiscalité écrasante sur les profits des entreprises et les revenus des cadres et des travailleurs indépendants aurait ainsi permis le relèvement de tous les minima sociaux à destination des chômeurs, des fonctionnaires, des étudiants en arts du spectacle et des mères pondeuses célibataires, quatre groupes qui représentent à eux seuls presque les trois quarts de la population française.

Bien entendu, cet autoritarisme démagogique n’aurait pu, a priori, fonctionner dans le cadre de l’Europe de Schengen : les contribuables auraient tout simplement quitté la France pour la Belgique, la Suisse ou quelque autre paradis fiscal francophone. C’est ici qu’intervient le second volet du protocole de La Courneuve, à savoir la ghettoïsation des centres-villes. Il s’agissait tout simplement d’interdire aux créateurs de richesse – généralement habitants des centres-villes et de quelques banlieues chics – de quitter leur quartier, sous peine de mort.

Pour assurer le respect de ces frontières intérieures, la solution était simple mais audacieuse : transformer les tours des HLM encerclant les grandes villes françaises en autant de miradors, d’où des escouades de délinquants multirécidivistes encadrés par l'armée se tiendraient prêts à accueillir tout convoi de réfugiés par un tir de mitrailleuse.

Pour cela, il suffisait d'obtenir l’appui des populations banlieusardes, représentés par les maires, les associations et les caïds des mafias périurbaines. Cet appui fut obtenu en deux étapes : d'abord à la suite d'entretiens informels au sortir de meetings dans les zones de non-droit, puis de négociations secrètes dans une cave de La Courneuve.

C'est à la vigilance et au patriotisme de l'agent T***, grimé en femme de ménage sourde et muette, que l'on doit la découverte des réunions de La Courneuve et l'arrestation de ses trente-huit membres le 28 mars dernier.

« Tout s'est fait par hasard. » estime T***. « J'étais sur la piste d'un ancien membre des Brigades Rouges italiennes devenu dealer dans une cité francilienne. Cet individu était devenu responsable associatif sous une fausse identité, et participait justement aux rendez-vous de Mme Royal.  »

Sans cette enquête, personne ne se serait douté de la duplicité de Mme Royal, sociale-démocrate le jour, socialo-communiste la nuit. Et en cas de victoire électorale, son plan aurait été mis en place sans coup férir.

En effet, les enregistrements effectués par l'agent T*** révèlent que la candidate socialiste avait accepté les conditions placées par les seigneurs du béton à leur collaboration – en l'occurrence, le SMIC à 1500 euros, l'imposition de la loi coranique à l'école et la régularisation immédiate de tous les sans-papiers, manne inépuisable pour les recruteurs de la délinquance moderne.

« Ségolène Royal a toujours fonctionné sur cette logique de contrat, qui va à l’encontre de la logique monarchique qui domine en France depuis la Vème République, explique Jérôme Agilcourt, professeur de sophistique expérimentale à l'ENA. Je n’ai rien contre a priori : la démocratie participative est une idée intéressante, entre gens de bonne compagnie. Mais la façon dont Mme Royal cherchait à l’appliquer fait davantage penser à un compromis de mafioso qu’à une façon d’ennoblir la politique. »

« Surtout, la conclusion d'accords entre le peuple et le souverain a deux effets pervers difficilement maîtrisables. » poursuit-il en suçotant un cigare cubain.

« Par le contrat, le chef de l'État se place au même niveau que le tout venant, ce qui ne peut manquer de lui faire perdre une grande partie de sa stature, de son leadership. D'arbitre impartial au-dessus de la mêlée, il devient le primus inter pares d'une communauté de citoyens égaux. Autrement dit, il passe du statut de père sévère mais juste à celui de 'grand frère' débonnaire et généreux. Ce qui ouvre la voie à la dévalorisation de la figure de l'autorité et à la décadence. »

« La direction de la nation n'est donc plus fixée par la volonté générale, mais le fruit d'un rapport de forces entre les diverses corporations qui composent la société. Il s'agit en effet pour le leader politique de s'associer au groupe social le plus nombreux et le plus puissant, pour asseoir sa position professionnelle. La logique du 'donnant-donnant' contribue donc à la 'clanisation' de la société observée par les sociologues depuis une trentaine d'années. »

Sylviane Bazarghan, chercheuse assistante à l'OCDE, soutient cette thèse. « La perte de prestige des hommes de pouvoir liée à la propagande de Ségolène Royal était décelable bien avant l'éclatement du scandale de La Courneuve. » affirme-t-elle à la faveur d'un rendez-vous galant avec notre reporter. « Je pourrais ergoter sur l'appui apporté par la candidate socialiste aux resquilleurs du RER, mais je préfère prendre un exemple moins connu. »

« Le 27 février, poursuit-elle, Ségolène Royal a signé le 'contrat social et citoyen' proposé aux candidats à la présidentielle par le collectif clichyssois AC Le feu, créé dans la foulée des violences urbaines de l'hiver 2005. À cette occasion, le président de ce collectif, un individu du nom de Mohammed Mechmache, a tenu des propos significatifs à la lumière des événements récents. »

Extirpant un article découpé dans l'édition numérique du Monde du 28 février, Mlle Bazarghan lit à voix haute les propos de M. Mechmache : « On attend des présidentiables prêts à entendre ce que les quartiers populaires ont mis dans ce contrat social et citoyen qu'ils s'engagent. Mais ils devront faire vite cette fois, on n'attendra pas ! », a-t-il prévenu, donnant dix jours seulement aux candidats pour s'engager, avant le 5 mars. »

« Le message est clair. » conclut la chercheuse. « Il y a en France des minorités militantes qui s'imaginent pouvoir influencer sur le destin collectif de la nation. Tant que les politiques accepteront leur petit chantage, ces voyous n'hésiteront pas à briser les règles les plus élémentaires du vivre-ensemble. S'ils venaient à l'emporter, ce serait la fin de la République, et l'avènement du droit du plus fort – du régime de Clichy. »

Par notre envoyé spécial à La Courneuve, Childéric Wilson.

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